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Avec le recours annoncé au Conseil d’Etat par la SA Lhonneux, la «clinique du MontLégia» n’est pas encore prête à sortir de terre... |
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vendredi 13 décembre 2013
Feu vert ministériel au méga-hôpital de Liège, contre l’avis de l’administration
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jeudi 28 février 2013
Pour Caterpillar, les intérêts notionnels représentent une «prime» de 15.000 euros par travailleur licencié
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(c) Belga |
Ces cinq dernières années, Caterpillar Belgium S.A. et sa société-sœur Caterpillar Group Services S.A. ont déduit, ensemble, plus de 70 millions d’euros d’intérêts
notionnels de leurs bénéfices imposables, évitant ainsi légalement de payer
23,9 millions d’euros d’impôts nets à l’Etat belge. Ce matin, la multinationale
américaine spécialisée dans les engins de génie civil établie à Gosselies, au
nord de Charleroi, annonçait qu'elle allait se séparer de près de 1.600
personnes: 1.100 ouvriers, 300 employés et cadres, et 190 contrats à durée
déterminée.
Les esprits mal tournés auront vite fait le calcul: le
cadeau fiscal des intérêts notionnels, mesure non conditionnée à l’emploi, correspond
en quelque sorte à une «prime», offerte par le gouvernement à Caterpillar, de
plus de 15.000 euros nets par travailleur licencié...
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mercredi 27 février 2013
Amnésique, Willy Borsus ?

En effet, le 28 septembre 2011, lors de débats parlementaires déjà sur ce sujet électrique des certificats verts, Willy Borsus s'était opposé à l'époque à la proposition du ministre Nollet de diminuer le soutien des certificats verts pour l'installation de panneaux photovoltaïques résidentiels. Le chef de file des réformateurs demandait alors aux partenaires de la majorité de ne pas voter la réforme proposée par le ministre de l’Énergie, mais aussi et surtout il réclamait de ne plus modifier le dispositif de soutien aux certificats verts. « Pouvez-vous au moins, devant cette commission, dire : « Moi, c'est ma dernière modification concernant le photovoltaïque » ? Au moins pouvez-vous prendre cet engagement-là ? », lançait alors Willy Borsus au ministre Nollet.
En 2011 toujours, dans le journal Le Soir daté du 23 juillet, déjà au sujet d'une nouvelle réduction des primes accordées à l’installation de panneaux photovoltaïques, le patron des libéraux wallons s'en était ému : « Dès l’instant où quelque chose marche bien, la Région prend la décision d’en limiter le développement. Par ailleurs, ce nouveau changement du régime des primes met à mal la confiance que le public a dans le système. Or, dans ce domaine, la prévisibilité est essentielle. Désormais, nous n’avons aucune garantie que les choses resteront en l’état après 2012. La décision qui a été prise est en fait le contraire de ce qu’il faudrait faire pour cette énergie qui présente très peu de nuisances environnementales ».
Amnésie du chef de l'opposition ou mauvaise foi de sa part, le réformateur wallon reste pourtant toujours aussi catégorique pour modifier au plus vite ce mécanisme de soutien des certificats verts et il continue de dénoncer la gestion « erratique » de Jean-Marc Nollet en la matière. « Quand j'ai dit au ministre Nollet qu'il ne fallait pas modifier le système, je lui ai dit qu'il ne fallait pas le modifier comme il le proposait à l'époque en anticipant l'octroi des certificats verts et en accélérant ainsi leur commercialisation. Je ne savais pas alors à quel point ce qu'allait voter le parlement amplifierait le phénomène auquel on est confronté aujourd'hui », explique Willy Borsus à Marianne.
Pour prouver qu'il gardait tout de sa tête, le chef des réformateurs wallons est allé lui-même dans sa boîte à archives pour ressortir le programme électoral des réformateurs en 2009 : à l'époque, le MR dénonçait déjà le coût des certificats verts et l’évolution exponentielle de ce coût s’il n’était pas évalué. Pas d'amnésie, donc. Dommage seulement qu'il ait fallu attendre quatre ans pour que l'opposition puisse évaluer le coût des certificats verts, estimés aujourd'hui à 2,5 milliards d'euros, qui vont peser finalement sur les finances régionales.
Pierre Jassogne
mardi 19 février 2013
Le parquet demande le renvoi d'Alain Rosenoer en correctionnelle
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© Belga |
L’instruction 39/06, ouverte pour «corruption active
et passive» par la juge Baeckeland et bouclée l’an passé par la juge
Sylviane Pichuèque, charge la société financière IFCA SA, le cabinet de
comptabilité Fidecom SPRL, la Société wallonne du logement (SWL), plusieurs
fonctionnaires wallons, et la société de droit suisse Risk Management Group
(RMG).
La justice s’intéresse depuis 2006 à l’IFCA, réputée proche
de certains anciens dirigeants carolorégiens. En 2000, l’IFCA avait subitement
remplacé Dexia pour gérer les fonds de pension de la Ville de Charleroi et de l’Intercommunale
de santé publique du pays de Charleroi (ISPPC).
L’argent des pensions carolo, soit quelque 35 millions d'euros,
avait ainsi été placé par l’IFCA dans des contrats d’assurance de la Branche 23
proposés par la Société Générale de Paris. Un placement plus risqué que chez
Dexia, qui gérait jusque-là ces fonds de manière satisfaisante.
Le réquisitoire du parquet, bouclé le 8 février dernier par la
substitute Catherine Badot, reproche aux deux administrateurs de l'IFCA, Daniel
Wautelet et Raymond Thibeau, d’avoir reçu de la Société Générale près de 1,6
million d'euros de commissions «d'apporteur d'affaires» qui se sont
retrouvées sur des comptes en Suisse et aux Bahamas.
Il leur est également reproché d’avoir touché des
commissions similaires pour au moins 2,4 millions d’euros,
dont une bonne moitié versée par la Compagnie de Trésorerie Benjamin de
Rothschild, afin de remercier les deux hommes d’avoir vendu certains produits financiers à
la SWL et à la Société wallonne du crédit social (SWCS).
Daniel Wautelet et Raymond Thibeau ont été inculpés en
février 2008. La substitute demande aujourd’hui leur renvoi en correctionnelle.
Séminaires au ski et
essuies Hermès
Dès la fin des années nonante, l’IFCA a conclu plusieurs
conventions de consultance financière, notamment pour des conseils en gestion,
avec la SWL comme avec d’autres institutions: SWCS, Office national de
l’enfance, Fonds Houtman, Fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie…
Dans le même temps, une quinzaine de fonctionnaires auraient
profité de menus cadeaux: le réquisitoire évoque des hébergements en
Suisse et un week-end au ski en 2007, ainsi que…des essuies de plage Hermès. Le tout offert
par la société suisse RMG, dirigée par Guillaume Pieyre, un proche de Daniel
Wautelet. Suite à ces cadeaux, certains fonctionnaires wallons, dont la
directrice financière et le directeur de la comptabilité de la SWL, «ont
effectivement usé de l’influence dont ils disposaient» pour favoriser RMG,
estime le ministère public.
Alain Rosenoer, lui, n’a pas profité de ces libéralités. Mais
on lui reproche d’avoir permis à Pieyre de participer à des réunions internes à
la SWL, ce qui aurait avantagé sa société RMG dans plusieurs marchés publics.
Pieyre aurait en effet profité de ces réunions pour «obtenir des
informations financières relatives à la SWL et (…) distiller des conseils qui
peuvent influencer les appels d’offre, lui permettant ainsi de favoriser des
institutions financières anglaises qui vont commissionner sa société RMG pour
les marchés publics qui leur seront octroyés», peut-on lire dans le réquisitoire.
Si les charges retenues contre Alain Rosenoer paraissent
plutôt légères face à celles pesant sur les autres personnes physiques et
morales citées dans le réquisitoire, cette demande de renvoi intervient
politiquement au mauvais moment pour l’actuel directeur général de la SWL. Il a
récemment été désavoué par son ministre de tutelle, Jean-Marc Nollet, suite à
un audit sur la gestion des ressources humaines au sein de l’organisme qu’il
dirige.
La Région wallonne examine pour le moment l’éventualité de
se porter partie civile dans le dossier. En ce qui concerne le renvoi de la SWL
en correctionnelle, le parquet précise à celle-ci qu’il serait «disposé à
transiger en cette affaire moyennant le paiement d’une transaction de 10.000
euros».
Nicolas De Decker et
David Leloup
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